Sentier des écureuils

Ce sentier est situé à Crans-Montana (CH) à environ 5 à 10 minutes à pied depuis la gare du funiculaire SMC. Son accès est donc facile. Il est très court, moins d’un kilomètre et accessible à tout public. Malgré sa courte longueur, il offre la possibilité d’observer une grande quantité d’animaux. Je vous présente ci-dessous quelques photos qui ont été réalisées durant une petite sortie du mois de décembre d’environ 2 heures sur place.

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A l’entrée du sentier, j’aperçois ce grimpereau des bois (Certhia familiaris) qui parcourait des troncs de pins de bas en haut et en zigzagant à la recherche de petits insectes dont il se nourrit.

Dès les premiers pas dans la forêt, un écureuil (sciurus vulgaris) bien intéressé par de la nourriture qu’il a l’habitude de recevoir à cet endroit par l’homme s’approcha sans hésiter une seconde.

C’est de la pointe de ses dents qu’il s’empare délicatement d’une noisette que je tenais en main.

Une fois la noisette attrapée, il recule à peine de 1-2 mètre avant de commencer à la grignoter.

En observant autour de moi, je remarque que d’autres individus semblent intéressés.

Un peu plus haut dans les branches, une sittelle torchepot (Sitta europaea) observe attentivement une mangeoire à oiseaux située à 3-4 mètres d’elle, juste de l’autre côté du sentier.

En se rapprochant de la mangeoire, on comprend pourquoi la sittelle ne s’y rendait pas malgré qu’elle semblait bien intéressée.  La mangeoire était déjà occupée par un écureuil.

Sous la mangeoire, plusieurs passereaux examinent les graines tombées au sol. Ici une mésange noire (periparus ater).

Sa cousine la mésange huppée (lophophanes cristatus) observe le sol depuis son perchoir avant de plonger et d’attraper une graine qu’elle décortiquera en hauteur sur une branche.

Pendant que les écureuils se régalent, un autre habitant des lieux semble tout autant intéressé par les noisettes.

Le cassenoix moucheté (Nucifraga caryocaractes) observe attentivement la scène.

A la vue d’une noisette, le cassenoix n’hésite pas à sauter de sa branche pour s’en emparer. Plus craintif, il s’envole directement après avoir placé la noisette dans son bec pour rejoindre une branche située en hauteur. Posé sur sa branche il engloutit la noisette d’une traite. Il n’hésite pas à reproduire l’opération plusieurs fois.

Cette mésange charbonnière (parus major) se baladait de branche en branche à grande vitesse. Je ne l’ai pas vu se poser au sol.

Le geai des chênes (Garrulus glandarius) s’est fait remarquer par son cris rauque et perçant skrrrrrèèik skrrrrrèèik skrrrrrèèik (enfin, vous voyez ce que je veux dire…).

Un peu plus haut dans la forêt un petit bruit de martèlement se fait entendre. En me dirigeant vers ce bruit, j’aperçois pratiquement au sommet d’un conifère, un pic épeiche (dendrocupos major).

En retournant vers le sentier des écureuils, j’ai profité de faire quelques portraits plus serrés de ces charmantes petites boules de poiles.

Une dernière photo en face à face avant de quitter les lieux.